Un poème de Clémence des Déserts et sa traduction par Paramveer Gupta | A poem by Clémence des Déserts and its twin poem by Paramveer Gupta
“Marine, navigation au clair de lune”, Claude Monet, 1864
L’appel de l’océan
La plage endormie luit
D’une douce noirceur
Rayonnant dans la nuit
De splendides couleurs.
Assise sur un rocher
De granit et de fer
Je contemple à mes pieds
L’assourdissante mer.
Et ni l’onde bleutée,
Ni le ciel orageux,
Ni le phare agressé
Par les flots tumultueux,
Ni même ce frais vent
Qui chante de très longs
Et séduisants chants
Ne me retiendront.
Mes ailes vont s’ouvrir.
Je vois le soleil poindre,
Au loin comme pour dire:
«Vole, viens me rejoindre.»
Starry Waters
The beach reflects the darkness
Off the soft sand
Basking in the starry night
The colours of the delight
Sititing on the beach
I hear at my feet
The roaring sea
Calling something
Deep inside of me
The starry night
The sleepy cries
The hollow plights
The darkening lights
Nor the windy hollows
And the ricketing wallows
Shall keep my dreams shallow
I see the sun rise
And look into the sky
To see with my eyes
A prophecy for me to fly